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9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 10:17

 

http://www.dismoidixmots.culture.fr/?p=16791

Fêtez le français du 15 au 23 mars 2014 à l’occasion de la Semaine de la langue française et de la Francophonie !

Dis-moi dix mots... à la folie - Semaine de la langue française et de la Francophonie - logoOrganisée chaque année autour du 20 mars, la Journée internationale de la Francophonie ainsi que la Semaine de la langue française et de la Francophonie est le rendez-vous régulier des amoureux des mots en France comme à l’étranger. Elle offre au grand public l’occasion de fêter la langue française en lui manifestant son attachement et en célébrant sa richesse et sa diversité.

Faites partager votre goût pour les mots en organisant une dictée, une conférence, un spectacle, une joute oratoire ou toute autre manifestation originale proposée dans la Boîte à idées.

Ce temps fort est également l’occasion de valoriser les multiples projets réalisés dans le cadre de l’opération « Dis-moi dix mots ».

La Semaine de la langue française et de la Francophonie est également fêtée à l’étranger et chez nos partenaires francophones.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 15:09

J'étais à Manosque cette année et j'ai écrit le 26 septembre. Pas seulement des "correspondances". J'ai confié un texte à EPACA, association qui organisait des ateliers d'écriture. Tirage au sort d'une phrase de début, d'une phrase de fin et hop, j'ai écrit.

Vous pouvez voir mon texte sur le site de l'EPACA ainsi qu'une photo.

 

http://www.epacasud.fr/

 

Domi

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 15:56

Ce 28 novembre 2013 a débuté cette nouvelle expérience d'atelier dans un snack, lieu de prédilection des lycéens, des pratiquants d'activités nautiques et des employés des entreprises installées sur la zone d'activité toute proche.

Il fait bon, il y a une ambiance détendue. Patrick nous a installés au soleil. On écrit à partir de "l'oeil".

 

Extraits :

Thibaut :

- Sandrine : Maintenant ne bouge plus car je pourrai t'enfoncer la pipète dans la pupille et là, tu sauras ce que ça fait d'être à demi-aveugle.

- Michel : Oh, tu sais, tant qu'il me restera un oeil pour te voir, je serai comblé.

 

Dominique :

- Madamoiselle Elodoeuille : Moi je te dis une seule chose : en Egypte, l'oeil c'est le symbole de la santé.

- Paul : Si c'est un symbole, je te laisse, je vais retrouver la réalité, l'oeil peint sur la proue de mon voilier.

Mademoiselle Elodoeuille : Salut, moi je vais voir l'expo sur le Trompe-l'oeil.

 100 3160

Domi 28/11/2013

 

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 13:30

AVEYRON ETE 2013 311

Atelier "Encre d'eau"

Le jeudi de 10h à 12h, rejoignez-nous à l’atelier d’écriture qui se déroule au snack « La piscine »

Ensemble nous tremperons nos plumes dans l’eau, laisserons couler les images qui sont en nous et flotter nos pensées.

A partir de jeux d’écriture, je vous conduirai sur des lignes dont vous serez les premiers étonnés.

 

 

 

 

 

  Renseignements, inscriptions :

Dominique 06 51 59 88 36

Durée de l’atelier : 1h30 environ

Tarif : gratuit pour les lycéens. 3€ pour les autres.

Aucun pré-requis nécessaire

Nombre de participants minimum par séance : 5 pers.

Adresse : Snack La Piscine – 4, rue Louis Reybaud 13012 MARSEILLE

Proche du Lycée La Fourragère

Métro : La Fourragère

Tram 1 : La Boiseraie

Animatrice : Dominique CABROL, animatrice diplômée, pratiquant l’animation d’ateliers d’écriture depuis 2001.

Blog : http://domi.ecriture.over-blog.com

 

 

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 15:37

 

UN HOMME SIMPLE

 

 

 

 

UN HOMME SIMPLE

 

Ça commence toujours comme ça. La brouette passe en criant  « J’en ai assez de rouler ». Le balai tout doux avec son chant de paille appose des frôlements légers et chauds, une musique aérienne remplie de soleil, d’odeur de terre féconde qui fait écho à celle qui surgit de la maison de pierres nues, là bas dans l’échancrure de la rue où se dessine la trace d’un haïku, le Canigou, comme le Fuji-Yama. Un coup à la cloche, celle de la mairie qui compte les 35 heures du cantonnier, du balayeur, du fossoyeur. Attention à ne pas être en retard.

Ça commence toujours comme ça, le rosier plonge sa racine dans la faille entre les pierres, jusque dans les entrailles du village, jusqu’au magma, juste là sous le roc, peut être jusqu’à la mangrove de l’étang. La couleur bleue du ciel tangue jusqu’à l’eau, se coule sur l’étang, se vrille, se ride, se délite. Là, un scintillement forme une flaque de glace, au cœur de la lagune, puis s’étire, s’allonge, s’évapore dans un mirage.

Le vent de l’Aubrac / Juste une pointe de neige / Sur la joue en feu.

La brouette a mis du feu dans sa roue et Jean-Louis a mis du cœur dans son ouvrage. Il a son front de labeur et des yeux de marécage, d’un brun orangé, avec des étincelles qui se font paillettes lorsqu’il rit.

La brume de mer / Etouffe bruits et peines / Quand il est triste.

Il nourrit son corps creux d’air, d’eau, d’un peu de vase et d’odeur craquante du rivage. Un jour il a marché sur des lambeaux de terre. Il a dit : « Tiens, la terre a pris son coup de soleil aujourd’hui. » Ses mains sont imprégnées de la terre où il est né, incertaine, variable, parfois liquide, tantôt desséchée par le vent, tantôt claquante, gluante ou infestée d’insectes.

Cri du goéland / Peut être un enfant en pleurs / Transperce le ciel.

Il s’est arrêté sous l’arche, pas celle du cadran solaire, l’autre, qui s’ouvre sur la baie.

Un frisson, un pas / Frontière du Nord au Sud / Un pas, soupir chaud.

Travailler dehors. Une vie à composer avec les climats, se faufiler entre les mailles des filets qui sèchent dans l’air marin.

Toujours les mêmes / Jours, filets et anguilles/ Jamais les mêmes.

« Dis-moi Léon, t’as pêché les anguilles aujourd’hui ? »

Et Léon qui sourit toujours, comme habillé d’algues, dit : « Laisse-moi. »

Il prétend que là bas à l’horizon, il y a la fée de la montagne. Preuve, c’est dur, un morceau de glace aiguisé pour hacher le bleu du ciel.

La brouette se remet à gémir.

Dominique CABROL

Bages,  "Ecrire en mai", 26 mai 2013

 

Collage : Dominique CABROL, novembre 2013

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 11:47

 

 

AVEYRON ETE 2013 311

Un après-midi par semaine rejoignez-nous à l’atelier d’écriture qui se déroule au snack « La piscine » 4, rue Louis Reybaud, 13012 MARSEILLE

(jour et horaire en fonction des demandes d’inscription).

Ensemble nous tremperons nos plumes dans l’eau, laisserons couler les images qui sont en nous et flotter nos pensées.

A partir de jeux d’écriture, je vous conduirai sur des lignes dont vous serez les premiers étonnés.

Renseignements, inscriptions : 06 51 59 88 36

Domi

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 11:40

ECRIRE 008

"Ecrire c'est très dur, avec de grandes  fenêtres de joie"

 

Andrée CHEDID

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 15:42

 

  AVEYRON ETE 2013 134

 

SUR LE PONT

 

La nuit dernière, le ruisseau s’est gonflé d’un seul coup, à cause de l’orage. Peu avant le ciel s’est obscurci, tout noir comme du plomb puis on a entendu comme les sabots du cheval galoper sur les toits couverts de lauzes. Lorsqu’ils sont passés ici, en se tenant la main, leur petit cartable de cuir usé sur le dos, ils ont regardé le filet d’eau transparente glissant entre les gros galets transformé en énorme torrent opaque.

 

Félix a dit dans le vacarme des flots :

 

- Tu as vu Eugène comme elle gronde la rivière à l’automne ?

 

- Et les truites, elles sont parties dans le courant ? avait demandé Eugène, le plus jeune des deux frères. Pour lui, c’était la première rentrée, en onzième. Drôle de chiffre pour commencer l’école avait-il pensé.

 

Ils sont restés un instant appuyés sur la balustrade protectrice du pont de romain, les mains posées sur les pierres rugueuses, le front au dessus des bouillons noirâtres.

 

Ils devaient s’éloigner de leur endroit préféré où tout l’été ils avaient construits des petits moulins et où leur père leur montrait comment pêcher les truites. Ils devaient traverser le pont, grimper la ruelle qui sentait la mousse, bordée d’hortensias bleus tout chiffonnés par l’orage, sauter les petites rigoles humides. Leur blouse avait la même couleur que les pierres. A la fontaine, Eugène mit la main sous le bec de métal et avala quelques gouttes fraîches. Sa gorge était un peu serrée. Traverser le pont, c’était laisser sa mère et sa petite enfance derrière lui.

 

Une fois franchi ce seuil minéral entre la maison et l’école, ils seraient différents, des écoliers attentifs. Ils passeraient chaque jour sur les pierres usées du pont. Puis ils partiraient loin. Félix serait aviateur, Eugène ferait Saint Cyr, mais à cet instant ils n’étaient que deux regards penchés vers le cours de leur vie encore à peine ébauchée.

 

Je le sais car je suis ce pont sur la Boralde, au cœur de l’Aubrac.

 

 

Domi

 

 

 

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 09:53

Lors de "Faites des écrits", le 22 juin 2013, l'atelier de Dominique a commencé par une déambulation dans le jardin au cours de laquelle des textes d'auteurs ont été lus (Ovide : Les Métamorphoses, Victor Hugo : Dans un jardin antique, Marcel Proust : Les jardins de nymphéas, Andrée Chedid : Terrasse). Puis des "pétales" de mots issus des participants ont été échangées.

L'invitation à écrire suggérait d'évoquer un parcours (étapes, changements de style ou de personnages) en s'appuyant sur les textes lus et les sensations saisies au cours de la déambulation dans le jardin.

Je veux remercier tous les participants qui se sont prêtés à ce jeu d'écriture. Nicole et Rose acceptent de se laisser glisser dans le blog. D'autres textes sont à venir. 

 

 

 

    SETE 16 AVRIL AU 6 MAI 2012 132

 

JARDIN ÉCHEVELÉ

Dans les pétales d’une marguerite ….

 

Ne prenez pas ombrage !

Oui j’ai déambulé, picorant ici et là, au rythme des « cellule » des impressions picturales et puis des ressentis… troubles.

 

La profusion d’espèces glissant des terrasses aux pentes douces, sagement canalisées ou débordant, sauvages, de leurs espaces, la reptation du groupe, scindé, puis se remariant, tout a concouru à mettre du désordre et de la confusion.

Ce jardin destiné au calme, à la méditation, m’avait précipitée de tonnelle en noria, de glycine en lavande, et me laissait perdue aux berges du pesquier.

Les poissons rouges vaquaient dans l’eau sombre et tranquille me fascinant et me calmant enfin.

Alors je revoyais étape par étape, ici les breloques pendues aux arbres de prière où des mots effrayants évoquaient la magie, là la vigne mariée à un bel olivier.

Au jardin de Vénus la belle prophétesse lançait des sons jolis, dessinait une fleur.  Nos mains avaient touchés les plantes médecine et les parfums mêlés enivraient nos esprits.

L’encre coulait menue alors que nos idées brouillées s’accrochaient en écharpe à la térébinthe ou au grand papyrus.

Espoir de clair de lune sur l’auguste jardin………

Nicole

     JARDIN-ANTIQUE-BALARUC-008.jpg 

   Vendredi et Alysson

Au dessus du pesquier l’oiseau de la plus haute branche chantait sa liberté au poisson  rouge qui ne disposait que de l’espace contraint pour aller et venir.

 

                         Arc en ciel, clarté et soupçon

                     

                                Ainsi va le monde de la terrasse 

 

                         de la soie au sang versé.

 

Où retrouver la terre nourricière dans les parcours tout tracés et semblables de goudron et béton ?

 

                           Lignes jaunes, feu vert

                           Danses incessantes des insectes

                           dans les massifs, les villes.

Parti de nulle part Vendredi recherche son empreinte dans le jardin antique. Il caresse le myrte, presse entre ses mains la sauge, entrevoit le scintillement de l’eau.

 

                                      Colonnes de faux marbre

                            surgissant de la luxuriance

                              verdoyante et épaisse des arbres

                             Voix intérieures qui se sont tues.

 

Alysson, que vient faire cette anglaise dans ce décor méditerranéen ? Nom de famille : Maritime. Il s’agit donc d’une immigrée.

                               Vole vole graine de violette

                                graine d’ortie et d’amarante

                                d’achyléas de térébenthine

                                Vole, vole, sans passeport.

                                 Vendredi erre toujours

                                 sans son empreinte

                                 La garrigue sèche alentours

                                  ne le conduit à aucune pinte.

 

 Au dessus du pesquier l’oiseau de la plus haute branche s’est posé sur un olivier. Vendredi veut s’en saisir, grimpé sur le muret de pierres sèches, il s’élance et tombe dans l’eau.

 

Repêché le voilà qui dessine lui-même son empreinte.

 

Rose

 

  P6220758

 

Parcours du soleil

Tôt le matin, la « paix du bleu frais peinte sur or » (1) arrivait par la fenêtre. C’était un moment empli des murmures assourdissants de l’eau.

La cloche dans le lointain nous raconta la vie, nous ramena à d’autres réalités que nous voulions mettre entre parenthèses, quelques instants. Fuir la furie et ne cueillir du monde que la courbe élégante des vasques de marbre où les algues stalactites glissent vers la surface du bassin.

Le soleil éclaboussait maintenant le bleu cru du ciel et au loin l’étang bouillonnait dans ses miroitements. Zen. Zénith.

Les plantes attendirent l’heure de la sieste appelant à elles les ombres tournoyantes des colonnes.

Dans l’odeur

De ma nudité

Je m’endors. (2)

La soif nous tenaillait encore lorsque les ombres se firent plus longues, étirées comme les cordes de la lyre.

Le jour déjà enserrait la terre, l’emplissait de flamboiements rougeoyants.

Respirer ?

C’est aspirer toutes les voix

Des cigales du soir. (3)

La nuit viendrait très tard en ces jours de solstice. Jour éphémère, la vie et la mort se mêlaient comme la vigne sur l’olivier. Les fleurs fleurissaient et fanaient.

Que restait-il de tout cela ?

D’infimes traces que le vent emportait.

Dominique

Paul Valéry – Poésie perdue

Haïku de Abe Ka’ ichi

Haïku de Kaneko Tôta

 

Domi

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 09:32

 

 

P6220755

 

 

 

 Le 22 juin 2013, "Faites des écrits" s'est déroulée dans le "Jardin Antique Méditerranéen" à Balaruc-les-Bains (Hérault). 8 ateliers d'écriture animés par 8 animatrices issues d'associations diverses ont invité les participants à une double découverte, celle de la création de textes sur des propositions variées et celle du Jardin. En fin d'après-midi, dans l'amphitéâtre du Jardin, la lecture des textes produits au cours de ces ateliers a permis de savourer des créations poétiques, drôles, émouvantes, fortes ou douces. Merci à tous ceux qui ont contribué à cette magnifique journée. DomiP6220783

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Je propose mes compétences à des structures associatives, centres de loisirs, maisons de retraite, etc.
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