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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 10:48

L'association Culture Loisirs Antibes organise régulièrement des concours de nouvelles. Le thème retenu pour le prochain concours est "L'attente" ... N'attendez pas, tentez cette aventure. Délai 15 janvier 2013.

 

 

http://acla06.com/concours-d-ecriture/2013

 

Domi

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 10:45

Je vous encourage à visiter le site des Editions du Bord du Lot qui organise des concours aussi bien en poésie, nouvelle que roman. Les concours pour 2013 sont ouverts.  

Délai 31 décembre 2012.

 

http://www.bordulot.fr/categorie-concours-9.html

 

 

Domi

 

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 16:13

Hors saison - Francis Cabrel

 

C'est le silence
Qui se remarque le plus
Les volets roulants tous descendus
De l'herbe ancienne
Dans les bacs à fleurs
Sur les balcons
On doit être hors-saison

La mer quand même
Dans ses rouleaux continue
Son même thème
Sa chanson vide et têtue
Pour quelques ombres perdues
Sous des capuchons
On doit être hors-saison

Le vent transperce
Ces trop longues avenues
Quelqu'un cherche une adresse inconnue
Et le courrier déborde
Au seuil des pavillons
On doit être hors-saison

Une ville se fâne
Dans les brouillards salés
La colère océane est trop près
Les tourments la condamnent
Aux écrans de fumée
Personne ne s'éloigne du quai

On pourrait tout prendre
Les murs, les jardins, les rues
On pourrait mettre
Aux boîtes aux lettres nos prénoms dessus
Ou bien peut-être un jour
Les gens reviendront
On doit être hors-saison

La mer quand même
Dans ses rouleaux continue
Son même thème
Sa chanson vide "où es-tu ?"
Tout mon courrier déborde
Au seuil de ton pavillon
On doit être hors-saison...

Une ville se fâne
Dans les brouillards salés
La colère océane est trop près
Les tourments la condamnent
Aux écrans de fumée
Personne ne s'éloigne du quai


100 1244

Photo Domi - Cassis - 20 octobre 2012

En prenant cette photo j'ai repensé à cette très belle chanson de Francis Cabrel, avec son climat très particulier.

Domi

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 13:40

J'ai participé à un concours de poésie organisé par les Editions du bord du Lot. Mon texte a été créé à partir de haïkus écrits au printemps sous le titre "Via Domitia", dans la catégorie poésie.

Je viens d'apprendre que mon texte, pour lequel je n'ai pas reçu de prix sera néanmoins récompensé en étant inséré dans un recueil.

 

Le haïku est un poème d'origine japonaise, très court, composé des 17 syllabes (5/7/5). Il traduit des émotions, des sensations, des impressions à partir d'images de la nature. Dans ce cas précis, le cadre est en effet la Via Domitia à Pinet (Hérault), une pinède entourée de vignes et traversée par cette voie romaine. J'ai tenté d'exprimer la magie de la pinède au printemps, lieu dans lequel les traces romaines sont tangibles.

 

PINET-VIA-DOMITIA-MAI2012--33-.jpg

Certains m'ont dit que mon poème n'était pas d'accès facile. Qu'en pensez-vous ?

Vous trouverez ci après mon poème

"Sur la Via Domitia" :

 

Entre les vignes

Les romains sont passés là

Traces d’une voie.

 

A l’heure du repas

La braise rouge cuit tout

Soif d’un rosé frais.

 

Odeur de résine

Sous le parasol des pins

Les cigales rient.

 

Couchée sur le sol

Que les romains ont foulé

Le vent vient de loin.

 

Le feu s’est éteint

L’heure de la sieste dure

Attisée par le vent.

 

Quelques cris d’oiseaux

Ombre chaude, gorgée d’eau,

Silence vivant.

 

Au milieu des ceps

Quelques pétales rouges

Bientôt labourés.

 

En haut des vignes

Flotte un grand chapeau

Au son d’un marteau.

 

Traces de tracteur

Des grappes comme des fleurs

Vin en devenir.

 

Vigne arrachée

La terre à nu attend

Le chant des vendanges.

 

Crépuscule d’or

Paillettes dans les aiguilles

Romains dans nos rêves.

 

 

Domi

 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 13:26

Entre le 1er et le 7 octobre 2012, j'ai animé des ateliers d'écriture autour des idées de Jean Vilar.

 

-       Mon univers culturel :

Il n’y a pas une culture mais tout un kaléidoscope d’univers fait de tout ce que nous vivons. On va énoncer ce qui pour chacun représente la culture. On met ces mots en commun.

Puis chacun va choisir un tableau, un livre, un texte, un objet, une recette de cuisine, un film, etc. qui le touche, qui lui ressemble, qui l’impressionne. Avec ces éléments il s’agira d’écrire un portrait de soi (réel ou imaginaire).

  

J’AI RENCONTRÉ VAN GOGH

 

Ça commence par deux régions éloignées, que je citerai par ordre alphabétique, l’Alsace et les Cévennes.

 

L’Alsace incarne ma mère, la grande fratrie, les Noëls où nous étions alors tous réunis autour d’un immense sapin que mon oncle allait chercher en forêt. C’est aussi le 1er mai, avec du vrai muguet, ramassé à foison dans les sous bois, les maisons à colombage que je revois toujours avec des géraniums qui ruisselaient. La langue aussi, si étrange, dialecte imprononçable aux non initiés et pourtant celle qui régissait les échanges familiaux.

 

Les Cévennes, c’est mon père. Il y a dans mes souvenirs une certaine âpreté, une retenue, quelque chose de sauvage et d’immense. L’Aigoual, les Gardons et leurs eaux limpide et fraîche, la maison de la sœur de ma grand-mère paternelle et sa treille ombragée. Le tonton faisait son Clinton, ce vin imbuvable mais dont il était fier.

 

A partir de ces deux régions, mes parents nous ont forgé une troisième culture où  les vins clairs de l’Alsace côtoient la carthagène, où la choucroute rivalise avec le civet de sanglier, où la garrigue épouse les forêts de chêne, où le grès rose est en symbiose avec le calcaire.

 

Puis au fil des garnisons de mon père, nous avons puisé ici et là dans d’autres sources pour grandir. On débarquait parfois dans des logements meublés et une nouvelle vie commençait, avec des lieux à explorer, des personnes à découvrir, une langue étrangère parfois à apprendre. Je restais toujours curieuse de ces nouveautés. J’entrevoyais le monde au travers de tous ces changements, des livres d’école, des sorties, des personnes rencontrées.

 

C’est encore ainsi aujourd’hui.

 

Je viens de m’installer à Marseille, étrange et immense métropole pleine de nuances. Je regarde, je fais des connaissances. La plus saisissante est celle faite à l’occasion d’une exposition de peinture à la Vieille Charité. L’exposition est consacrée à Van Gogh. J’étais capable de reconnaître bon nombre de ses tableaux reproduits dans des livres ou sur des cartes postales. J’aime en particulier la Sieste. Chaleur, meule de foin dorée, soleil au zénith et l’abandon du corps au sommeil après le travail.

 

Dans l’ambiance feutrée du décor, je me retrouve face à cet homme. Il me regarde, il me reconnaît, il voit en moi tout mon parcours de vie. Je reste muette, stupéfaite. Ce regard m’immobilise. Je ne sais pas ce qui se passe. Le temps et l’espace sont abolis. Le tableau n’est plus un morceau de toile tendu sur un cadre avec des tâches de couleur.

 

Le tableau est l’expression même de l’être, de sa présence immuable.

 

J’ai rencontré Van Gogh.

 

Domi

2 octobre 2012

 

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 13:15

Le 16 octobre 2012, en atelier (avec Sophie Vallon), il était proposé d'écrire une lettre à un artiste sans dire de qui il s’agissait.

 LE-CASTELLET-271111-072.jpg

Bonne nuit à toi,

Par cette nuit d’hiver sans lune, je t’écris, volets ouverts. J’ai laissé l’obscurité atteindre l’intérieur de la maison jusque dans l’épaisseur de mon corps. Je n’ai pas peur. J’accueille la béance du trou noir sans crainte.

Autrefois, j’avais peur de l’absence de lumière. Enfant, je réclamais une petite fente de clarté entre la chambre et le couloir, comme s’il me fallait cette trace claire pour me rattacher à ce que je croyais être la vraie vie. Le noir c’était le vide, l’absence, le deuil avec des visages tout pâles couverts de larmes.

Tu as effacé cette peur.

Tu as ouvert le rideau des coulisses en velours noir que je pensais inutile. Il s’est déchiré d’un seul coup, laissant surgir des foisonnements de vie, des éclaboussures de lumière capturées par le faisceau des projecteurs. Derrière ce rideau, au-delà des coulisses, au-delà  de la nuit sans étoile, tu m’as invité à déceler ma propre lumière.

Avec toi, je ne suis ni dans l’abstraction, ni dans le figuratif, ni même dans une forme. Je suis dans un ailleurs mystérieux. Ce n’est pas le regard qui compte, c’est ce qui arrive, ce qu’on n’attend pas.

Tu tends la toile sur le sol et construis des passerelles pour pouvoir poser la peinture obscure. Des grands aplats, des rayures, des bandes. Ta géométrie est faite de parallèles. Puis tu vas sculpter chaque zone, la griffer, la peigner, la lisser, la caresser, la hérisser, la violenter. La palette monochrome de cette matière va alors prendre vie. L’œuvre va capturer la lumière. Des irisations y apparaissent, des scintillements, des galaxies, changeantes selon l’endroit où l’on se trouve.

Je t’ai vu la première fois à Paris et plus tard à Antibes. Je n’ai pas encore vu tes vitraux à Conques.

Tu ne sauras jamais ce que tous ces regards te disent. Imposture peut être ?

Je ne saurais jamais ce que tu ressens toi-même, si singulier, immergé dans cette lumineuse noirceur.

Je n’ai plus peur du noir. Merci.

Domi

N'hésitez pas à me dire si vous avez trouvé de qui il s'agit. Faites moi des remarques.

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 12:23

Eau verte ridée

Signe du temps qui passe

Double fugace.

ETANG-DE-LA-BONDE-007.jpg

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 12:33

J'avais écrit cette nouvelle dans le cadre d'un concours dont le thème était "l'eau". Je n'ai eu aucune récompense.   Peut être aurai-je celle d'avoir quelques commentaires de lecteurs.

 

LES MAINS MOUILLEES

 

« Allo, c’est Lola ». La jeune fille en jean et polo délavés était allongée sur un moelleux sofa dans ce logement spacieux à la déco contemporaine. Aujourd’hui on dirait « loft ».  Panneaux de la dernière nouveauté sur les murs, trompe l’œil avec chapiteau antique pour donner encore davantage de perspective à la vaste pièce et des lambeaux de toile, histoire de donner un côté savamment négligé à cet intérieur luxueux. Lola n’était pas spécialement d’une grande beauté. Ses cheveux longs tombaient en bandeau comme des algues, un peu poisseux. Elle avait le teint pâlot et ses yeux étaient trop fardés sous l’arceau des sourcils, rimmel bon marché et crayon khôl violet. Elle insistait toujours sur le crayon au bord des paupières. Ça agrandit les yeux. Elle avait lu ça dans les journaux, chez le dentiste. Lola ajusta ses lunettes tout en s’assurant que Madame Merleau n’arrivait pas à l’improviste. Lola parlait à sa meilleure copine, celle qu’elle avait rencontrée en colo il y a quelques années, à Saint Malo.

Lola, elle n’habitait pas dans ce loft, vous l’avez compris. Juste de passage, pour laver les pavés, les waters et astiquer le pommeau de la douche. Aussi loin qu’elle s’en souvenait, elle avait toujours eu les mains mouillées.

Lola Fontaine. Une semaine avant sa naissance, le gynéco avait dit à sa mère, « Vous inquiétez pas, vous l’aurez votre petit taureau ». Le Docteur Wasser de Haguenau, un alsacien de pure souche, inspirait toute confiance. Il avait fait naître une ribambelle de petits Max, Fritz, Lorelei, Frantz. Raté, elle était arrivée avec deux jours de retard sur la date prévue. Raté, elle n’était pas ce Laurent, le Taureau dont rêvait sa mère, mais une petiote toute maigre, née sous le signe des Gémeaux. D’ailleurs sa mère ne savait pas comment l’appeler. On lui avait dit que c’était un garçon, alors elle n’avait pas pensé à un prénom de fille. La veille de sa naissance, la mère avait dit à son mari, « Regarde les Match que la voisine m’a fait passer, moi je vais me coucher, je suis vannée.». Au petit matin, quand elle avait senti un flux tout chaud inonder le lit, elle s’était écriée, « C’est quoi l’eau là ? » Alors onze heures plus tard, après l’accouchement sans péridurale, alors qu’elle était encore à moitié dans les vaps et que la sage-femme lui demandait comment s’appelait la fillette qui venait de naître, elle avait lâché dans un souffle «  Lola ». C’est tout ce qui lui était venu à l’esprit. Quant à son père, il avait préféré ne rien raconter à sa femme sur sa lecture de la veille au soir et notamment l’accident du Barrage du Malpasset qui l’avait ébranlé. Lui qui travaillait à la régie des eaux, il était saturé de toutes ces matières aqueuses.

Lola, depuis le berceau était habillée en bleu, toujours à cause de ce garçon qui était annoncé. Mais elle aimait bien ça finalement. Toutes les autres filles à l’école avaient toujours un ruban ou un pull rose, mais elle ne portait que du bleu, ciel, marine, mais toujours du bleu. Pour son baptême, elle ne s’en souvenait pas, bien sur, mais on le lui avait raconté, le curé qui crevait de chaud avait mélangé de grosses gouttes de sueur à l’eau bénite et il avait dit « Lola, je te baptise avec cette eau là, l’eau pure et cætera et cætera ». Comme le bénitier était vieux et tout fendu, il y avait à la place un seau en plastique. Ça c’était sur, car elle avait encore une photo toute violette d’un appareil polaroïd, à impression instantanée. Apparemment ça n’avait pas été de la rigolade car à voir son visage tout convulsé, la fameuse eau sur sa tête n’avait pas fait de miracle. Le curé, affolé par les réactions de la petite avait renoncé à humidifier la tête et avait fini par tremper les menottes de Lola dans le seau, directement.

Alors aujourd’hui, quand Lola Fontaine, essore la serpillère de Madame Merleau dans un seau couleur rose, assorti au manche à balai et à la petite pelle pour la poussière, elle n’est pas étonnée. C’est normal, ça coule de source, quoi. Dès le berceau, elle a senti que son cerveau, son cadeau, son château seraient plus ou moins liés à un caniveau laissant s’écouler un liquide déjà façonné par de multiples usages. De toute façon le cycle de l’eau, c’est toujours comme ça.

Quand elle avait visité un château médiéval, avec la classe, elle avait regardé par-dessus le pont levis, des douves remplies de vase. Elle n’avait pas pensé à ressembler à la princesse Raiponce mais plutôt à cette Cendrillon, version avant sa virée au bal, toujours en loques.  Oh, parfois, elle pensait à des bateaux, des tableaux, des oiseaux qui la faisaient s’échapper de son destin tracé comme les lettres de la machine à écrire sur le papier, avec un carbone pour faire la pelure du chrono. Le dirlo de la communale avait dit à son père « Votre Lola, elle pourrait faire un bon travail de bureau, ou serveuse avec son plateau rempli de menthe à l’eau ou de beaujolais nouveau, en équilibre au milieux d’une forêt de zigoteaux ». Son cerveau n’était pas fait que d’eau mais la bureaucratie, ça ne la branchait pas. Pas plus que de laver les couteaux et de cuisiner les poireaux de l’auberge du Coteau. Il y avait donc eu beaucoup d’eau sous les ponts, sans soupir, sans même un soupirant et Lola avait passé son certificat d’études dans l’indifférence générale. Même le Docteur Wasser avait proposé à sa mère de la prendre dans son cabinet, pour remplir les dossiers. Mais Lola n’avait vraiment pas envie de voir défiler les utérus, les vagins, les fibromes et autres règles douloureuses. Rester au fourneau, non plus, elle ne s’y voyait pas. Faire cuire des gâteaux avec la chaleur du four et la tête rougeaude du boulanger, elle ne pouvait s’y résoudre. Larder et ficeler des rôtis de veaux, servir des fricandeaux et plumer des pigeonneaux, ce n’était pas rigolo. Coudre des manteaux, des rideaux, des paletots, tricoter des écheveaux et décorer des chapeaux ne lui convenait pas. Lola aurait bien aimé s’occuper de nettoyer des peaux, de les lotionner, d’estomper les rides de clientes soucieuses de leur apparence. Mais la formation coutait trop cher. Elle avait oublié. Travailler à la piscine ? L’odeur du chlore l’incommodait.

Elle prépara un trousseau. Qui sait un jour un garçon laisserait son pinceau, son marteau ou son escabeau dans son petit studio qu’elle louait dans les faubourgs de Haguenau. Un gars du pays, peut être connu du Docteur Wasser, peut être même beau et même pas un petit penchant pour le bordeaux. Elle l’imaginait doux comme un agneau, lui glissant l’anneau. C’était un peu à l’eau de rose son histoire mais ça ne faisait pas de mal de penser à des choses agréables.

Elle entendit la clef de Madame Merleau tourner dans la serrure de la porte. D’un bond elle raccrocha précipitamment le téléphone et quitta le canapé. Le seau vacilla et une flaque s’étala sur le sol. Lola sentit les larmes inonder ses pupilles dilatées par la confusion et la honte.

Marie-Odile Merleau s’avança sans prêter attention à Lola. « Voilà, c’est ici. Pablo, j’aimerais que vous me refassiez toutes les peintures. » Lola croisa le regard bleu du jeune ouvrier vêtu tout de blanc et muni de multiples pinceaux et sentit comme un chalumeau à l’intérieur de sa poitrine. Elle vit dans ses yeux  un océan, une plage de sable fin, une planche de surf survolant les rouleaux. De ses mains, quelques gouttes tombèrent sur le marbre beige, comme des perles.

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 13:52

Difficile d'écrire ? Et pourquoi ne pas tenter de le faire. Qu'est ce que vous risquez ?

Pour vous aider, voici un point d'appui. Ecrivez ce qui vous vient après avoir regardé la photo. Vous commencerez par la phrase suivante :

"Depuis tout à l'heure, mille pensées s'enchaînent."

 (Alexandre JOLLIEN - Le philosophe nu)

 

 

PINET-VIA-DOMITIA-MAI2012--8-.jpg

 

Pas de délai limite - rien à gagner sinon le plaisir d'écrire - Merci d'avance,

Domi

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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 13:39

 

 

VIA DOMITIA

 

Beaucoup de braise

Les deux voisins généreux

L’ont laissée pour nous.

 

Dans la pinède

La braise rouge cuit tout

Soif d’un rosé frais.

 PINET-VIA-DOMITIA-MAI2012--14-.jpg

Allongée sur le sol

Que les romains ont foulé

Le vent vient de loin.

 

A l’ombre des pins

Le danseur de salsa rêve

A son prochain gala.

 PINET-VIA-DOMITIA-MAI2012--19-.jpg

Le feu s’est éteint

L’heure de la sieste dure

Attisée par le vent.

 

Quelques cris d’oiseaux

Ombre chaude, gorgée d’eau

Silence vivant.

 

Ombre légère

Entre les cailloux, un banc

Repos bienfaisant.

 PINET-VIA-DOMITIA-MAI2012--38-.jpg

Au milieu des ceps

Quelques pétales rouges

Bientôt arrachés.

 PINET-VIA-DOMITIA-MAI2012--2-.jpg

En haut des vignes

Chapeau de paille flotte

Au son d’un marteau.

 

Traces de tracteur

Pique poule en formation

Vin en devenir.

 

Vigne arrachée

La terre à nu attend

Les chants des vendanges.

 PINET-VIA-DOMITIA-MAI2012--7-.jpg

 

Domi - 01/06/2012

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